Dans sa nouvelle création, Eleonora Ribis rend hommage au texte de Natalia Ginzburg, Les petites vertus : « Les enfants ne nous appartiennent pas mais nous nous leur appartenons, nous devons être pour eux un simple point de départ, un tremplin d’où ils s’élanceront pour sauter. »
Sur scène trois générations : le grand‐père, la mère... et l’enfant. Dans ce spectacle à destination de la petite enfance, Eleonora Ribis souhaite raconter le lien parent/grand-parent/enfant, une relation qui se construit chaque jour, à travers chaque geste. Les mains, les corps racontent ce dialogue entre ces différents âges : du premier geste d’accueillir au monde à celui de laisser partir… Pour accueillir à nouveau. Dans un dispositif qui serre ensemble le public et la scène, comme les bras du parent entourent l’enfant, à chaque séance un tout‐petit du public viendra participer à la construction de ce rapport entre les générations.