Les artistes des Assoiffés d’Azur mettent la jeunesse et les relations humaines au centre de leur Misanthrope, comme un miroir tendu à notre société. Ils dressent le portrait d’une génération en clair-obscur, au juste endroit : celui où l’on se questionne, où l’on s’aime et où l’on se déchire.
Ce soir, c’est l’anniversaire de Célimène et elle convie tous ses amis : Alceste, Arsinoé, Oronte, Philinte et Eliante. Au cœur de ce groupe d’amis et des relations qu’ils entretiennent, il est question de radicalité, de mélancolie mais aussi de désir. Alceste, écœuré par les faux-semblants et les mensonges, décide de s’ériger contre les codes établis et d’afficher une honnêteté à toute épreuve. Amoureux éconduit, ami trahi, à ses yeux tout n’est que fausseté, intérêt, tromperie et hypocrisie. Avec la fougue et l’exaltation propres à son jeune âge, il aspire à une société plus sincère.
La jeune compagnie invite à l’autopsie de nos rapports sociaux, de ce qui sépare et de ce qui rassemble. Ses comédiens généreux font de cette pièce puissante, exposant les contradictions d’une société dont les règles nous échappent parfois, une ode divertissante à la nature humaine.
