Dans une mise en scène cinématographique, Raphaëlle Boitel chorégraphie le cirque
dans une atmosphère en clair-obscur aux éclairages magnifiquement travaillés, faisant apparaître ses sujets telle une scolopendre géante surgie du noir ou une dompteuse de bicycle, sculptant les corps et l’espace. Ses interprètes impeccables sont sauvages et beautés fragiles à la fois, alternant force, souplesse féline et élasticité reptilienne.
Après le vertige, le dos et le muscle, elle met en texte le désir de liberté face à l’emprise amoureuse, sur une chanson d’Edith Piaf. Le ton change, se veut décalé et loufoque, clownesque et un brin barré. Un récit d’une grande émotion qui fait rêver à la plus belle des échappées.