Comme aimait à dire la romancière et essayiste bretonne Benoîte Groult, figure du féminisme français : « Ce n’est pas en tuant ses parents que l’on devient adulte, mais en tuant l’enfant de ses parents, une cible beaucoup plus difficile ». Quelque part entre les comédies du duo Jaoui-Bacri et de Woody Allen, ce huis clos familial aux accents de vaudeville rend hommage aux fratries, aux gens qui se parlent sans s’écouter, qui se comprennent sans se parler, se jouant de la cruauté et des non-dits familiaux.
Louise, reconvertie dans le stand up, ne parle plus à sa mère suite à un sketch au vitriol. Malgré leur brouille et en manque d’inspiration, elle décide de réapparaître dans la maison maternelle pour assister à la « Fête des mères » et revoir ses frères, accompagnés de leurs conjoint.e.s. Alors que tout le monde fait connaissance, l’absence de la mère étonne puis inquiète…
Drôle, incisif et piquant, Fête des mères tourne au joyeux (dé)règlement de comptes d’une famille dysfonctionnelle où chacun part en quête de son bonheur. Une comédie grinçante et audacieuse, originale et rondement menée par l’association d’Adèle Royné et de Guillaume Vincent.
Les à-côtés
Rencontre avec le metteur en scène Guillaume Vincent, collaborateur artistique sur ce spectacle, jeudi 27 novembre à 18h au foyer du Théâtre, dans le cadre du focus de la saison sur son travail. Gratuit, sur réservation.
En attendant le spectacle, des encas préparés par des associations partenaires seront en vente.
Nous accueillerons aussi Guillaume Vincent avec le spectacle La Tour de Constance.