Dans un théâtre de l’intime, Erika Vandelet donne la parole aux femmes à travers des témoignages filmés, forts et bouleversants, sur leur travail. Le récit de Célestine, personnage du Journal d’une femme de chambre entre en résonance avec ces confessions.
Dans son journal, Célestine donne la vision qu’elle a des « maîtres et des petits ». Elle n’a de cesse d’échapper à sa condition. De son côté, Erika Vandelet s’interroge sur le rapport des femmes au travail. Elle a recueilli des témoignages de femmes d’aujourd’hui tantôt fortes, tantôt fragiles qui racontent leurs combats, leurs renoncements. Un voyage qui se déroule dans le temps, entre la fiction, avec le texte d’Octave Mirbeau et la réalité, avec la projection de ces parcours de vie.
"J’ai aimé l’énergie de vie de ces femmes. J’ai aimé leur lucidité et leur humour comme protection de leurs fragilités" Erika Vandelet, metteur en scène.