Avec une générosité communicative, Leïla Ka nous présente deux solos illustrant des vies animées par des conflits intérieurs entre ses désirs de liberté et les barrières qui les brident. Pour ce double plateau danse, le duo de jeunes chorégraphes Pauline Sonnic et Nolwenn Ferry s’inspire des pas traditionnels de la danse bretonne pour mettre brillamment à l’honneur ces moments de liesse… jusqu’à la transe.
Se faire la belle (création)
Comme un lion en cage, vulnérable et insolente, une femme se débat avec ses désordres intérieurs, bien déterminée à résister. Leïla Ka affirme une écriture chorégraphique singulière, bercée d’influences théâtrales, de danses contemporaine et urbaine.
Pode Ser
Leïla Ka questionne le rapport à soi-même, à l’autre et s’élance dans un véritable combat de boxe que l’on devine contre elle-même et aux assignations. Avec une force peu commune et une vraie sincérité, Leïla Ka s’engage dans un dialogue brut, à la recherche des identités multiples qui la constituent.
Tsef Zon(e)
De rondes en spirales, à deux ou à cent, des jeux d’espaces et de dialogues, le plaisir d’être ensemble, le partage,… Avec énergie et complicité, les deux danseuses réinvestissent les codes du fest-noz et invitent à lâcher prise. Les corps s’unissent et créent une symbiose donnant l’impression d’un moment suspendu.